Pas complètement fan de l'épisode, même si mon avis est globalement positif.

J'ai trouvé que l'ensemble était assez cohérent et agréable à regarder, mais il y'a quelques soucis : 

• J'ai beaucoup de mal avec le délire "Grand Mère Feuillage" qui fait encore beaucoup trop penser au poulpe de l'épisode dernier.
• Idem concernant les petits robots, qui sont certes mignons, mais qui à mon sens apportent une bonne dose de kawaï qui n'a pas lieu d'être. 

A côté de ça, j'apprécie que Homer se rende enfin compte de la supercherie de Hap, et le délire de maison à énigmes m'a fait marrer. Bref, j'espère que The OA va se recentrer sur le multidimensionnel dans les prochains épisodes, malgré tout.

The OA nous rappelle qu'il s'agit d'une série fantastique, voire de science-fiction, en trainant ses pattes dans une maison "hantée" et une conversation mystique avec un arbre millénaire. Si les images sont magnifiques, je suis perturbé par ce parti pris un peu trop "clair" alors que jusqu'à aujourd'hui, les messages étaient souvent métaphoriques.

Mais rien de gênant au final, tellement c'est beau et grisant.

Mon gros point de blocage dans cet épisode est en fait le voyage de la zouz de Hap, qui sort des petits robots (alors oui, carrément trop mignon je suis d'accord avec Galax) mais... WTF. Le fond de la S1 comme je le lisais était que les mouvements nécessitent une conviction, une intensité et qu'en soit ils ne sont rien. Donc si des robots en sont capables ben, c'est que les mouvements ne sont qu'une recette simpliste. Dommage pour moi ! J'espère qu'on saura rebondir sainement et retrouve un peu de douceur et d'émotion.

Un épisode peut-être un poil "simpliste" par rapport aux précédents, c'est d'ailleurs le plus court de la saison. C'est ce qui se rapproche de plus, pour une série classique, d'un "épisode de transition", tout en ayant sa propre identité.

Si je trouve que l'épisode perd un peu trop de temps dans le début longuet de l'exploration de la maison, s'inspirant du genre de l'horreur sans trop de raison, que fallait-il attendre de plus qu'un délire psychédélique et bordélique comme climax au bout de l'énigme ?

Mais cela reste toujours très intéressant et mine de rien assez cohérent et inspiré par beaucoup de recherche un peu alternatives très intéressantes (le fait que les arbres communiquent, ça fait très Avatar, le fait que Nina est une médium).

En parallèle, Homer découvre qu'Hap est un enfoiré, un très beau prétexte (au sens premier du terme : scénaristiquement c'est malin) pour nous présenter l'historique de la maison pendant que Karim et OA l'explore. Et la française (décidément toujours en train de baiser dans toutes les séries où elle joue) qui se fait la malle avec une petite démonstration et cinq robots trop mignons.

La série surfe donc avec cet épisode, comme un peu avec la saison, entre mystique et jeu de piste plus "logique", entre irréel et science, bref, à l'instar du manoir : "entre médium et ingénieur".